La biographie courte de Stéphane mallarmé


français, poète,
Stéphane Mallarmé, né à Paris le 18 mars 1842 et décédé à Valvins le 9 septembre 1898, est un poète français.

Complimenteur de Théophile Gautier, Charles Baudelaire et Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé fait paraître en revue quelques poèmes en 1862. Professeur d'anglais par obligation, il est appelé en septembre 1863 au lycée de Tournon-sur-Rhône en Ardèche et demeure à Besançon et Avignon, avant de venir à Paris en 1871. Il fréquente alors des auteurs littéraires comme Paul Verlaine, Émile Zola ou Auguste de Villiers de L'Isle-Adam et des artistes comme Édouard Manet qui a peint son portrait en 1876.

S'il retrouve des gênes dans sa profession de professeur (il est bramé par ses élèves), il mène une vie familiale débonnaire, avec néanmoins des difficultés financières et des chagrins. Il poursuit l'écriture de poèmes très raffinés et reçoit ses amis auteurs lors des Mardis de la rue de Rome ou dans sa maison de campagne, à Valvins, près de Fontainebleau où il décède le 9 septembre 1898 à 56 ans.

Stéphane Mallarmé captivé par la beauté de l'art pour l'art:

Stéphane Mallarmé participe au Parnasse contemporain dès 1866, compulsant à devancer son sentiment de faiblesse lié à un état déprimé, il est dès lors en quête d'une beauté pure que seul peut créer l'art : « le monde est fait pour aboutir à un beau livre », assure-t-il. Il débute des œuvres ambitieuses qu'il retravaillera beaucoup comme Hérodiade (1864-1887) ou L'Après-midi d'un faune (1865-1876, mis en musique par Debussy en 1892-94). Louangeur d'Edgar Poe il traduit Le Corbeau, publié en 1875 illustré par Édouard Manet, et écrit le Tombeau d'Edgar Poe en 1876 (« Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change,... ») Avant de traduire en prose certains poèmes.

Poésies de Stéphane Mallarmé


En 1887, il fait paraître une publication de ses Poésies qui présentent sa prospection stylistique comme dans le « sonnet en X » : Ses parfaits ongles très haut dédiant leur onyx ou le sonnet en octosyllabes Une dentelle s'abolit (Une dentelle s'abolit // Dans le doute du Jeu suprême //A n'entrouvrir comme un blasphème //Qu'absence éternelle de lit.) La sortie de cette ambition du poème absolu apparaît dans le poème graphique de 1897 Un coup de dés jamais n'abolira le hasard. Cette recherche d'une locution raide vers l'épure lui vaut néanmoins dès l'époque le reproche de magie qui reste attaché à l'art mallarméen.


La célébrité de Stéphane Mallarmé



Sa célébrité s’affermit autant à partir de 1884 quand Verlaine diffuse l'article qui l'insère dans sa série des Poètes maudits, et, porteur de modernité et proche des avant-gardes en art comme en littérature, il est connu comme un maître par les jeunes générations poétiques, d'Henri de Régnier et des symbolistes à Paul Valéry. Ainsi, auteur d'une œuvre poétique ambitieuse, Stéphane Mallarmé a été le révélateur, dans la seconde moitié du xixe siècle, d'un renouveau de la poésie dont le charisme se mesure encore auprès de poètes modernes comme Yves Bonnefoy.

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