Alphonse de Lamartine(1790-1869)
Biographie de Alphonse de Lamartine bref et concis:
Alphonse de Lamartine, né à Mâcon le 21 octobre 1790 et décédé
à Paris le 28 février 1869 est un poète, romancier, dramaturge et prosateur en
même temps qu'un homme politique français qui participa à la Révolution de
février 1848 et annonça la Deuxième République. Il est l'une des grandes
figures du romantisme en France.
Alphonse de Lamartine passe son enfance en Bourgogne du sud,
en particulier à Milly, qui nourrira son inspiration poétique, et se forme au
collège à Lyon puis à Belley avant de revenir dans le Mâconnais où il mène une
vie de jeune homme inoccupé et enjôleur. Il voyage en Italie et sert une provisoire
fonction militaire auprès de Louis XVIII. En octobre 1816, en cure à
Aix-les-Bains, la rencontre avec une jeune femme mariée, Julie Charles, marque
un sinueux probant dans la vie du poète mais leur histoire d'amour enthousiaste
tourne vers la tragédie lorsque Julie, restée à Paris, meurt en décembre 1817.
Alphonse de Lamartine rédigé alors les poèmes des Méditations dont le spicilège
est diffusé en 1820 et acquiert une réussite éblouissante. Il conjoint la même
année Marianne-Elisa Birch, une jeune Anglaise, et occupe des entrains de
secrétaire d'ambassade en Italie avant de quitter en 1830. Il édite durant
cette période d'autres œuvres poétiques comme, en 1823, les Nouvelles
Méditations poétiques et La Mort de Socrate, ou encore, en juin 1830, les
Harmonies poétiques et religieuses après avoir été élu à l’Académie
française en 18291.
En 1830, il décide d'entrer en politique en se rassemblant à
la monarchie de Juillet mais perd à la députation. Il accomplit ainsi un voyage
en Orient où il visite la Grèce, le Liban et les lieux saints du christianisme,
relaté dans Voyage en Orient et marqué par la tragédie de la mort de sa fille
Julia. En 1833, Lamartine est élu député et le restera jusqu'en 1851 : il passe
du royalisme au républicanisme et énonce des paroles distingués. Il joue un
rôle important au moment de la Révolution de 1848, annonçant la République, et affirme
pendant trois mois le poste de chef du gouvernement provisoire, malgré cela se
retire de la politique après sa lourde exténuée, n'obtenant que 0,26 % des
suffrages lors de l'élection présidentielle qui porte au pouvoir Louis-Napoléon
Bonaparte le 20 décembre 1848.
Brutalement endetté, il vend à regrets le domaine de Milly
en 1860 et rédigé des œuvres alimentaires comme de nombreuses compilations
historiques, son Cours familier de littérature (1856-1869), et d'autres œuvres
moins critiquées cependant demeurant mineures telles que Le Tailleur de pierre
de Saint-Point en 1851. Son dernier grand poème La Vigne et la Maison est écrit
en 1857. Alphonse de Lamartine meurt en 1869 presque octogénaire et repose dans
le caveau familial au cimetière communal, le long du mur du parc du château de
Saint-Point qu'il a habité et transformé depuis 1820.
Son lyrisme associé à une locution agréable fait la qualité
des poèmes de Lamartine, la partie la plus remarquable de son œuvre étant formée
par les poèmes pleins d’émotivité emportés par Julie Charles, écrits des sujets
romantiques de la nature, de la mort, et de l'amour (par exemple dans Le Lac,
L'Isolement, L'Automne, etc.). Contemplé et admis par toute la génération
romantique (Victor Hugo, Nodier, Sainte-Beuve), Lamartine est parfois jugé plus
rudement par les générations subséquentes : Flaubert parle de « lyrisme
poitrinaire » et Rimbaud écrit dans sa Lettre du voyant à Paul Demeny
que « Lamartine est quelquefois voyant, mais étranglé par la forme vieille ».
Il reste pourtant raisonnablement - et légitimement - contemplé pour la force
de son esprit poétique et compte incontestablement parmi les plus grands poètes
français du xixe siècle.
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